
Passionné par l’architecture médiévale, Victor Hugo écrira à sa femme en 1835, lors de sa découverte de la ville de Rouen : « J’ai vu Rouen. Dis à Boulanger que j’ai vu Rouen. Il comprendra tout ce qu’il y a dans ce mot […] J’ai vu tout, […] le Gros-Horloge, Saint-Ouen, Saint-Maclou, les vitraux de Saint-Vincent, les fontaines, les vieilles maisons sculptées, et l’énorme cathédrale qui fait à tout moment au bout des rues de magnifiques apparitions. Je suis monté sur le clocher de la cathédrale et sur la tour de Saint-Ouen. La ville et le paysage, de là-haut, sont admirables. »
Les apparitions persistent à Rouen et se glissent parfois au gré des flaques qui parsèment les rues anciennes. On voit surgir d’imperceptibles reflets offrant un instant d’immuabilité. Les maisons à colombage se laissent admirer dans toutes les directions, dans tout ce qui attire et retient la pleine lumière.
Quelle belle façon de décrire ma ville !
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Merci beaucoup !
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