
Je n’ai de cesse de ressentir la même fascination pour la créativité propre à l’enfance, pour cette capacité à réenchanter le monde alors qu’il finit par disparaître à nos yeux d’adulte.
L’enfant pose son corps dans la nature et la fait sienne quand nous souffrons de notre propre image et de notre propre incapacité à faire corps avec le monde.
Plus nous avançons en âge, plus nous perdons l’usage du monde, l’usage de nos sens, tant l’espace dans lequel nous vivons nous fait croire à l’illusion que l’enchantement, la magie de celui-ci auraient bel et bien disparu.
Quant à l’enfant, il vit le monde, l’use, l’éprouve de tous ses sens, se l’approprie tant il est une partie de lui-même.
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